21 février 2013 : Pondicherry et Auroville
Le lendemain de la soirée gastronomique chez Pierre, nous sommes allés visiter le lycée français de Pondicherry.
Nous avions rencontré le directeur du lycée la veille, où il avait été invité. Il nous a fait visiter les locaux, c’est un bâtiment magnifique avec une très belle végétation dans la cour extérieure. Nous n’avons pas eu l’occasion de rencontrer les élèves car ils étaient en classe, et contrairement aux idées reçues il y a beaucoup plus d’élèves indiens que français.
Ensuite, nous sommes allés à quelques rues du lycée, à l’Alliance Française, là encore nous avions rencontrés Mr Mongiat lors de la soirée. L’Alliance Française est un centre de langue et un centre culturel où des étudiants sont formés dans divers domaines.
Nous avons mangé au restaurant de Pierre le midi.
Certains élèves ont présenté en anglais le projet Tamil Nadu India à une journaliste du quotidien ‘The Hindu« .
Nous avons dégusté un petit rafraichissement et nous avons profité et pris notre temps pour déjeuner.
La journée se poursuit en direction d’Auroville, une ville créée par « LA MERE » en 1968, compagne spirituelle du philosophe « SRI AUROBINDO », une ville de paix, sans croyance, sans opinion politiques et sans religion.
Au centre de cette ville utopique, née de l’esprit « baba », se trouve le « MATRIMANDIR », qui ressemble à une énorme balle de golf en or. C’est un lieu que j’ai trouvé très apaisant, puisque c’est un centre de méditation où l’on se ressource, même si, nous ne pouvions pas pénétrer à l’intérieur de ce lieu de méditation, c’était un paysage magnifique.
La terre rouge du chemin vers le Matrimandir.
En fin de journée, nous avions prévu d’aller nous baigner à la mer. Nous avons donc pris le bus, et là, petit contre-temps sur la route : un petit chemin en terre, notre bus d’un coté et un énorme camion chargé de grumes de bois en face. Le stress était présent, on ne savait pas comment on allait pouvoir passer, le camion a forcé le passage en se rapprochant d’un arbre, il a laissé tomber quelques morceaux de bois. Tout les indiens présents autour de cet incident étaient sortis de leur véhicule et essayaient d’aider au mieux la situation, chacun guidant le camion, d’autres, notre bus,…
Le bus était à quelques millimètres du fossé (accotement d’un mètre de profondeur !), mais aussi du camion.
Heureusement Shiva notre chauffeur était un expert, et nous nous en sommes très bien sortis. Le stress est redescendu, et cela reste une petite anecdote pour nous.
Arrivés à la mer, nous nous sommes jetés dans les vagues, la mer était chaude, c’était un moment génial où tout le monde s’est détendu. Néanmoins, tous les regards des indiens étaient sur nous, c’était un peu gênant d’être regardées de cette manière, parce que nous en tant que « femmes » nous étions en maillot de bain.
D’ailleurs, certains hommes qui se baignaient, n’hésitaient pas à nous frôler et nous toucher dans l’eau, un moment désagréable pour les filles, mais nous avons su gérer la situation et cela ne nous a pas traumatisées.
Peut être que notre tenue n’était pas adaptée à la situation.
Les indiens se baignent en pantalon et le haut couvert.
Fin d’une journée bien remplie, malgré de la fatigue, nous avons profité à fond des meilleurs moments.
En soirée, carnet de voyage pour les uns, mise à jour des photos pour les autres et écritures de cartes postales pour les partenaires pour certains.
Article rédigé par Charline, étudiante de 2ème année BTS Habillement